Ce mémoire analyse les systèmes de santé en France et aux États-Unis, soulignant l’importance d’une accessibilité équitable et d’une qualité de soins élevée. Il met en évidence les défis posés par la croissance démographique, l’évolution technologique, l’inégalité des ressources et les pandémies, affectant l’accès aux soins de santé.

Climate change, once a distant thunder, now roars at the gates of our legal systems and the corridors of financial institutions with a pressing urgency that cannot be ignored. As the Earth’s temperature rises, so does the tide of climate change litigation—a legal weapon increasingly wielded in the face of environmental and corporate inertia. This phenomenon has transcended beyond mere lawsuits to become a significant force capable of shaping public policy and corporate behavior, heralding a new era of environmental accountability.

The Internet of Things (IoT) is an emerging technology that is attracting interest because of its broad spectrum of applications, and the potential for radical change through its implementation in the insurance industry must be explored. Or, if this disruption were to occur, the role of the insurer would change permanently. It is therefore necessary to assess its scope. 

According to a major player in the insurance market, cyber-attacks represent between 400 and 600 billion euros of losses per year. In France, the cost of cybercrime for all companies is 8.6 billion euros. In the United States of America, the latest international study by Accenture Security and the Ponemon Institute clearly indicates a rise in the financial consequences of computer attacks. A cyberattack now costs the victim an average of 13 million dollars, an increase of 27.4% in 2022, over one year. Given the magnitude of the problem, it is important to fight against this phenomenon and to find solutions that will enable companies and countries/states to defeat crime.

Natural disasters are a problem that affects the lives and economies of many countries and has a global impact. 

Starting from this observation, this research paper will address the impact of natural disasters in the insurance environment and also the social of these risks and their interactions with insurers over the last two years in the world. 

The problematic related to this assignment that guided this research, interviews and reflections is the following: 

What are the lines of development used by insurers to deal with the increasingly frequent natural disasters and what are the economical and legal risks of these lines and the limits of the scope of action of insurers and reinsurers in the face of the distress of populations and governments?

At the time of this research paper, the (re)insurance market was facing challenges to develop organically. Carriers of risks were looking for new opportunities to grow and one fast-growing trend was the partnership of (re)insurers with Managing General Agencies (MGAs). MGAs are built on the principle of Delegation of Underwriting Authority, which could be broadly defined as an insurer permitting a distribution partner to act on his behalf regarding functions usually handled by the insurer. These distributers are often referred as MGAs or MGUs, sometimes as programs administrators, cover holders or underwriting agencies. They will act as representants of the carrier of risks to retail agents, wholesale agents, or directly to the customers. 

Assurément, la crise sanitaire que nous avons traversée et dont l’issue n’est pas définitive ouvre la voie à des crises de différentes natures. Attardons-nous sur les conséquences de cette crise en matière de fiscalité des entreprises.

Les années 2020 et 2021, voire les suivantes, avec leur cortège de millions de morts et de difficultés économiques
qui en sont résulté, demeureront encore longtemps dans les mémoires collectives comme des années de crise
particulièrement aigüe au même titre peut-être que les années de peste ou de « grippe espagnole » que connurent
nos ancêtres et que Camus dans son roman La Peste avait parfaitement décrites. Le confinement partiel ou total,
comme en France entre le 17 mars et le 11 mai 2020, puis entre le 30 octobre et le 15 décembre 2020 et, enfin, entre le 3 avril et le 3 mai 2021 ont été particulièrement douloureux sur le plan économique et sur le plan social. De nombreux autres pays ont connu des situations comparables.

Les recompositions de l’organisation quotidienne induites par le développement du télétravail ont-elles des effets sur les usages sociaux du temps hors travail ? En déplaçant le travail du bureau au domicile, le télétravail induit des modifications dans l’organisation de l’espace domestique et dans l’articulation des différents temps du quotidien. Néanmoins, les différents groupes sociaux sont inégalement dotés pour tirer bénéfice de cette nouvelle organisation du travail. On peut alors se demander dans quelle mesure le télétravail participe à recomposition des modes de vie qui facilite l’accès aux loisirs et au tourisme. Après un bref panorama de l’évolution des catégories de salariés télétravaillant, cet article présentera les modes de télétravail associant des conditions hors du commun pour une poignée de salariés privilégiés avant de questionner les enjeux de la répartition du temps quotidien pour les différents groupes sociaux.

Les analyses du télétravail soulignent à la fois les effets néfastes1 ; tel que l’isolement, le stress, le manque de sécurité, le problème de matériel, la difficulté de se déconnecter ; mais aussi les avantages ; des économies pour l’entreprise, une diminution du temps passé pour le trajet domicile-travail et de la fatigue liée à ce déplacement2, un développement de nouvelles compétences3. Pour certains segments de l’activité, le télétravail permettrait également de fidéliser4 des salariés et d’attirer des talents5. Cependant, toutes les catégories de salariés ne sont pas concernées de la même manière par le télétravail. En 2017, le télétravail concernait 7% des salariés6, dont 63% sont des cadres7. Le télétravail régulier concernait majoritairement les cadres. Entre mars et mai 2020, lors du premier confinement, 34% des personnes en emploi ont télétravaillé8 : 58% étaient des cadres et professions intermédiaires, 20% des employés et 2% des ouvriers9. A la sortie du confinement, les modes ordinaires du travail ont repris. De sorte que fin août 2020, seuls 15% des personnes en situation d’emploi télétravaillaient, elles étaient 14% en octobre (avant l’annonce du second confinement)10. Néanmoins, ces chiffres ne disent rien des conditions réelles de la mise en place du télétravail chez les différentes catégories de salariés en fonction des ressources dont ils disposent (celles fournies par leur employeur, mais aussi les conditions matérielles et organisationnelles de leur existence quotidienne). Même au sein de la catégorie des cadres, la plus concernée par ce type d’organisation du travail, les conditions varient. Par exemple, pour une minorité se développe ce que l’on nomme « télétravel » ou « workation » dans le monde anglosaxon11.

LES OFFRES TOURISTIQUES DU TÉLÉTRAVEL

Avant la crise de la Covid-19, un mode de vie particulier attirait le regard de la presse : celui de digital nomade. Les digital nomades travaillent à distance grâce à une connexion internet sans pour autant avoir un lieu de vie fixe. Ils voyagent de destinations en destinations tout en travaillant12. Ces travailleurs modernes, à la différence de la plupart des télétravailleurs ne travaillent pas depuis chez eux. Le teletravel13 serait un mélange de ces deux pratiques : permettant à la fois de voyager tout en télétravaillant. Des professionnels du tourisme voient dans le télétravail une opportunité d’attirer des touristes. Alors que Pierre et Vacances propose de passer un weekend prolongé (de trois jours) dans l’une de ses résidences, l’agence réceptive Best Of Tours envisage de proposer des séjours de 6 à 12 semaines avec des packages clés en main (hébergement, activités). L’Ile Maurice a également créé un visa premium d’un an pour les télétravailleurs. Le teletravel pourrait-il contrebalancer certains des aspects négatifs du télétravail ? En théorie, il donnerait la possibilité aux employeurs de proposer un espace de travail confortable et aux infrastructures performantes. La déconnexion, une fois sa journée terminée, serait plus facile pour le salarié dans un lieu qu’il ne connaît pas et peut donc explorer. Mais alors que certains se demandent si le teletravel est une tendance à suivre14, il faut garder à l’esprit qu’elle ne concernera qu’une minorité qui bénéficie le plus souvent déjà de conditions de télétravail confortables15. Le teletravel a forcément un coût supplémentaire pour l’employeur, mais aussi pour le salarié or, ce sont les plus modestes qui lors du premier confinement ont le moins pu travailler à distance16 . Qu’en est-il de la recomposition du temps quotidien face à l’extension du télétravail ?

TÉLÉTRAVAIL ET RÉORGANISATION DU TEMPS DE LOISIRS

En 2010, en moyenne, un ouvrier disposait de 298 minutes de temps libre par jour, un employé de 246 minutes, une profession intermédiaire de 245 minutes et un cadre de 229 minutes17. Il faut être prudent dans la lecture de ces chiffres dans la mesure où ils ne rendent pas visibles les usages sociaux du temps. Par exemple, si le temps libre quotidien des ouvriers est plus important que celui des cadres, l’inverse est vrai lorsque l’on compare les temps de vacances18. De même, les ressources économiques et culturelles inégalement distribuées entre les groupes sociaux ont un effet sur les pratiques durant ce temps libre. Ainsi, les enquêtes sur les pratiques culturelles des Français19 et celles sur les pratiques de vacances montrent, qu’en dépit, d’un temps libre inférieur aux ouvriers, les cadres multiplient et diversifient leurs pratiques de loisirs et touristiques20. Dès lors on peut se demander si l’extension du télétravail à une plus grande diversité de salariés s’accompagnera d’une recomposition des temps sociaux. En effet, si l’on suit les résultats d’une étude de la Harvard Business School et de l’Université de New York, les salariés en télétravail consacreraient 48.5 minutes supplémentaires par jour à leur travail21. Ainsi, le temps de trajet gagné22 aurait plus de chances d’être un temps de travail supplémentaire qu’un temps de loisirs. Il faudrait pouvoir étudier systématiquement les effets durables de cette extension du télétravail sur l’articulation des temps des différents groupes sociaux.

En 2020, le format de cours en distanciel s’est imposé comme la solution idéale pour permettre aux étudiants d’avoir une année universitaire « normale » tout en respectant les règles sanitaires imposées par la pandémie de la Covid-19. Alors que les cours virtuels ont longtemps été perçus comme une menace concurrençant les cours en présentiel, l’expérience des étudiants et des enseignants permet de repositionner ces formats. En effet, le cours virtuel, de par les conditions d’apprentissage qu’il crée, nous amène à questionner la manière dont il peut rivaliser les cours en présentiel.

Le cours virtuel comme facteur de renforcement de distanciation psychologique. Avec la génération Z hyper connectée, tout portait à croire que le passage au cours en distanciel faisait partie de l’univers dans lequel cette génération baigne déjà. En effet, dans le cadre des cours virtuels, les étudiants multiplient les canaux de communication inter-étudiants afin de fluidifier le partage d’information : réseaux sociaux, groupes de discussion WhatsApp/Viber, et applications de communication professionnelles comme TEAMS, Skype et Zoom. En plus des supports de cours mis à leur disposition, la prise de notes et les enregistrements audio permettent de revenir sur les notions de cours. Toutefois, les schémas d’apprentissage mobilisés par les étudiants se retrouvent en décalage avec les schémas d’apprentissage requis dans le contexte virtuel. Par exemple, l’organisation des travaux de groupes, le manque d’échange en face à face avec les paires, les schématisations des connaissances lors des brainstormings entre membres de groupes de travail sont difficilement réalisables en distanciel.

Le cours virtuel comme facteur dévoilant les divergences en termes de capital économique. Parmi les éléments perturbateurs que les enseignants interdisent en cours en présentiel sont l’usage des téléphones portables et des ordinateurs portables. Ces deux outils ont été les alliés des enseignements en ligne pendant la pandémie, mais ont également permis de creuser le fossé entre les étudiants en fonction de leurs équipements (ordinateurs versus smartphones) et de leurs environnements d’apprentissage (chambre individuelle équipée versus espace commun non équipé). Ce fossé se ressent davantage dans la possibilité, pour les étudiants, d’être concentrés, d’être productifs, de travailler dans les meilleures conditions et de pouvoir activer la caméra, par exemple, lors des participations ou des présentations de projet de groupes. Alors que le cours en distanciel pouvait réduire les différences sociales par l’accès, pour tous les étudiants, quels que soient leurs lieux d’habitation, il les met face aux difficultés rencontrées au quotidien et qui sont d’ordre économique.

Le cours virtuel comme facteur lissant les divergences de personnalité.Les écrans d’ordinateurs et de smartphone, qui sont vus comme artefact isolant, peuvent être, en effet, un intermédiaire de lien social pour les étudiants quelle que soit leur personnalité. Les chat rooms permettent de (re)découvrir le potentiel des étudiants introvertis, issus de minorité ou qui osent moins exprimer leur point de vue.

Les méthodes pédagogiques utilisées jusque-là ont vu le jour dans un contexte d’interaction en face-à-face et reposent sur l’intelligence émotionnelle de l’enseignant. Elles sont, ainsi, peu propices au contexte virtuel où l’interface électronique, qui lie les différentes parties, réduit tout de même l’étendue de cette même intelligence qui fait la force des méthodes « classiques ».

Entre artefacts accentuant, lissant, métamorphosant plusieurs éléments importants dans l’apprentissage et la socialisation des étudiants, le terrain de questionnements au sujet du positionnement concurrentiel des cours en distanciel et en présentiel reste fertile.