La gestion des risques dans la politique RSE
Pendant plus de deux décennies, les sociétés par actions étaient tenues de ne déposer « que » des éléments financiers. Devant une prise de conscience de l’importance de mieux intégrer les enjeux des différentes parties prenantes telles que les salariés, les clients, mais aussi l’environnement, et les enjeux du changement climatique, la législation a imposé d’élargir le rapport financier à un rapport qui intègre les éléments extra-financiers. Cette approche est connue sous le nom de principe de la double matérialité et elle sous-tend désormais tous les efforts de standardisation européens. La directive Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) entrera en application à compter de l’exercice 2024, avec un périmètre qui englobe les PME dès l’exercice 2026. Ainsi, le nombre d’entreprises tenues au reporting CSRD passera de 11600 à plus de 50000. Avec cette nouvelle réglementation, les organisations devront également fournir un plan de résilience et de transition. La gestion des risques via une centralisation des expositions aux risques, ainsi que la mise en place des plans d’actions pour y remédier, constitue un exercice central pour les organisations qui devrait incarner « le socle » de la double matérialité. Les entreprises qui ont un impact favorable sur l’environnement, dit « Taxonomie » , amélioreront leur performance si elles intègrent de manière homogène et harmonisée la gestion des risques.
Mots clés : Gouvernance, Gestion des risques, cartographie des risques, identification des risques, évaluation et quantification des risques, mesures de prévention, data center, performance énergétique, ESG, AMRAE, CLUSIF, changement climatique, impact sur l’environnement, rapport extra-financier, Entreprise Risk Management, Risk Management, double matérialité, certification, taxonomie, sans IA
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Léopold Larios de Pina
Head of Group Risk Management, MAZARS