L’exigence de transparence qui irrigue la fiscalité induit une nouvelle forme de gouvernance pour tous. La « bonne » gouvernance fiscale implique par exemple l’amélioration des rapports entre le fisc et les contribuables, l’anticipation des risques fiscaux encourus par les entreprises ou encore la définition de nouveaux standards internationaux en matière de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales. Reposant à l’origine sur une démarche volontaire des contribuables, cette nouvelle norme de référence contraint désormais tous les acteurs de la fiscalité à se mettre au diapason.
A l’heure de l’austérité énergétique, les entreprises vont devoir renforcer leurs efforts de réduction de leurs consommations énergétiques. Longtemps l’industrie a été considérée comme « polluante » et, par opposition, les entreprises technologiques ou de services étaient considérées comme faiblement polluantes, voir presque « vertes ». Or rien qu’en France, les data centers consomment près de 10% de l’énergie du pays. Dans ce contexte, les activités de services, technologiques qui utilisent comme ressources des serveurs de données et des serveurs de traitements doivent également contribuer à cet effort. Comment appréhender la consommation d’un site d’hébergement de données communément appeler « Data Center » ?
La réglementation financière européenne a récemment été assortie d’une nouvelle exigence : l’évaluation des préférences des clients en matière de durabilité. Si la démarche du régulateur ne surprend pas, compte tenu du contexte de lutte contre l’écoblanchiment, sa mise en oeuvre pose problème, ce qui suscite des interrogations sur l’application de ce dispositif chez les distributeurs et sur sa pertinence.
La responsabilité sociale des entreprises prend une dimension stratégique dans la vie des organisations. La présence numérique des salariés en dit long sur leur entreprise et laisse entrevoir ses valeurs et ses pratiques, notamment en ce qui concerne ses engagements RSE. Dans ce travail, nous nous sommes intéressés à la relation existante entre la présence numérique des salariés et l’image RSE de leur entreprise. Nous avons mené une étude de terrain avec une compagnie d’assurance et avons analysé comment s’articule cette présence numérique des employés avec la politique de cette organisation.
À l’heure où 99 % des Français détiennent au moins une assurance, le secteur reste encore assez traditionnel et peu digitalisé si on le compare au secteur financier ou bancaire. Cela peut s’expliquer par sa complexité et son carcan législatif et réglementaire. Cependant, bon nombre d’assurés sont en attente de plus de digitalisation, d’autonomie et d’immédiateté dans la gestion de leurs contrats, et cette tendance est renforcée dans une société post-covid et avec l’avènement de la génération Z, nos assurés de demain, toujours en quête de rapidité, de simplicité, et pour qui tout doit pouvoir se gérer en quelques clics sur son smartphone.
Cet article analyse en quoi certaines nouvelles formes d’assurances sont dites responsables. Pour mieux comprendre ce phénomène, une revue de littérature nous a permis de recenser différentes approches. Les données récoltées par le biais d’entretiens semi-directifs avec des spécialistes en assurance et des clients ont donné un aperçu plus étayé de l’engagement réel (RSE) ou supposé (greenwashing) des assureurs. Le traitement et l’analyse des résultats permettront d’envisager des perspectives de recherche en matière de stratégies responsables assurancielles et de conscience écologique.
Since 2019, Ecole Supérieure d’Assurance and Coventry University (UK) have entered an academic partnership to deliver a double diploma: “Manager de l’Assurance” & “Master of Science in International Insurance Management”.
As part of their 2nd year academic programme, students are expected to write a 12,000 words dissertation. The dissertation builds on the research proposal developed in the “Business and Management Research” module and provides them an opportunity to develop their specific interest in a subject area. It also allows students to demonstrate an ability to undertake independent research. As ESA students are already placed in insurance organizations, they benefit form a unique opportunity to research and offer recommendations to real business problems, often taken from their work environment. The academic year 2021-22 was no exception with research topics ranging from health and protection to motor insurance, through international insurance programs or the use of genetic testing.
Cet article cherche à mettre en perspective la réforme de l’assurance récolte française de 2022 par rapport aux spécificités des récoltes, de leurs risques et de leur amplification liée au changement climatique. D’autres systèmes hors de France sont analysés (USA, Canada, Espagne et Italie) pour permettre de positionner la politique française.
D’après l’ACPR, l’assurtech peut être décrite comme : « une compagnie d’assurance, un intermédiaire ou un spécialiste du segment de la chaîne de valeur de l’assurance qui utilise la technologie pour concurrencer le secteur de l’assurance ou lui apporter des avantages à valeur ajoutée ». Pour Norbert Charash, Président de l’École Supérieure d’Assurances à Paris, l’assurtech est : « le miroir de la fintech qui permet de révolutionner le monde centenaire de l’assurance ».
En cette fin d’année marquée par les conflits, les conséquences de la crise économique, la crise énergétique et bien d’autres sujets inquiétant l’ensemble de la société, nous avons voulu consacrer le troisième numéro de notre revue à un sujet porteur d’espoir : l’entreprise responsable.
En effet, bien que le contexte économique et social laisse croire que la situation est difficile et que « plus rien ne sera comme avant », nous souhaitons mettre en avant les projets et les efforts de tous ceux que chaque jour oeuvrent pour s’inscrire de manière positive dans le monde.
La réalité montre bien le fait que régulièrement de nouvelles entreprises s’engagent dans une démarche de développement durable avec une volonté ferme d’améliorer leurs pratiques dans le but de créer un impact positif au niveau environnemental et social et ainsi faire face aux enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux de notre époque.
La responsabilité sociétale des entreprises, définie par la commission européenne comme « l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes », n’est plus « un simple sujet à la mode ». Elle est aujourd’hui une question incontournable et, en même temps, une prise de conscience par nous tous des enjeux du développement durable.
L’entreprise responsable crée de la richesse avec ses parties prenantes et pour ses parties prenantes. Elle doit être pensée comme un acteur de la société s’inscrivant dans une dynamique de solidarité et de cohésion sociale. Il est essentiel aujourd’hui « d’entreprendre autrement », c’est-à-dire, de faire de l’activité économique et de l’entreprise un vecteur de création de richesse pour tous, permettant de réduire les conséquences négatives et d’agir positivement en véhiculant des valeurs partagées.