S’assurer contre le risque cyber est devenu un exercice compliqué : hausse des primes et des franchises, baisse des capacités et des couvertures, introduction de clauses d’exclusion. L’accès à des conditions d’assurance
satisfaisantes se fait malheureusement de plus en plus rare sans un minimum de ressources et d’investissements dédiés à la lutte contre la cybercriminalité. Face à ce constat, de nombreuses entreprises ayant développé au cours des deux dernières décennies des modèles de fonctionnement fortement digitalisés ont placé la résilience organisationnelle au cœur de leur stratégie de gouvernance.
S’assurer contre le risque cyber est devenu un exercice compliqué : hausse des primes et des franchises, baisse
des capacités et des couvertures, introduction de clauses d’exclusion. L’accès à des conditions d’assurance
satisfaisantes se fait malheureusement de plus en plus rare sans un minimum de ressources et d’investissements dédiés à la lutte contre la cybercriminalité. Face à ce constat, de nombreuses entreprises ayant développé au cours des deux dernières décennies des modèles de fonctionnement fortement digitalisés ont placé la résilience organisationnelle au cœur de leur stratégie de gouvernance.
Le cyber est un risque à la mode et comme tous les risques à la mode, il passe pour connu. Cessons de paraphraser Molière et tentons de démontrer que si, malheureusement, le cyber risque est à la mode, il reste de notre point de vue assez méconnu.
L’objectif de cet article est d’analyser l’effet des cryptomonnaies sur l’activité économique et l’efficacité de la politique monétaire. Il étudie aussi l’impact de ces changements sur le secteur de l’assurance. Les cryptomonnaies ne remplissent pas les trois fonctions économiques d’une véritable monnaie à savoir, une réserve de valeur, un moyen d’échange et une unité de compte. Elles ne peuvent donc pas être considérées comme telles malgré l’appellation d’usage. Elles présentent toutefois des atouts indéniables pour l’activité économique grâce à l’inclusion financière, la démocratisation d’accès à la digitalisation économique pour les pays en développement et plus de liberté entrepreneuriale. Cependant, leur développement ces dernières années présente un risque pour l’efficacité de la politique monétaire en bloquant les canaux de transmission, une menace pour la création monétaire dans sa forme actuelle et une perturbation de la stabilité financière. L’initiative de stable coin et les prémisses de menace sur la souveraineté monétaire expliquent les projets de création de monnaies digitales de banque centrale (MDBC) supposés être une solution, mais qui présentent elles-mêmes des risques de stabilité financière. Dans ce contexte du marché monétaire et financier et de développement des blockchain, les opportunités pour les assureurs sont multiples mais demandent une adaptation et une innovation du secteur.
Plus que par le passé, l’incertitude semble être le maître mot permettant de qualifier la situation économique et sociale que nous connaissons aujourd’hui. La crise sanitaire est, sans aucun doute, l’une des raisons ayant contribué à accentuer le sentiment de méfiance, de crainte et de doute. Toutefois, force est d’admettre qu’elle n’est pas la seule, ce qui rend plus complexe encore la recherche de solutions permettant de rassurer et de mettre en place des outils, des mesures et des moyens conçus pour avoir un autre regard sur le présent, pour valoriser et repenser les principes actuels et garantir un avenir plus stable.
La cession conventionnelle du fonds de commerce, tout comme la transmission de l’entreprise dans le cadre d’un plan de cession, entraîne des conséquences importantes aussi bien pour le cédant que pour le cessionnaire. La présente contribution s’intéresse à préciser le régime juridique de cet acte, qu’il soit la volonté des parties ou la décision du tribunal, en matière de contrat d’assurances.
Mots clés : Contrat d’assurance, cession, fonds de commerce, plan de cession
Keywords: Insurance contract, disposal, commercial property, disposal plan
Cet article analyse les avis en ligne d’internautes assurés auto, dans le but de détecter des critères qui déterminent leur satisfaction et insatisfaction. Une analyse exploratoire est effectuée pour étudier leurs expressions et réactions. L’évolution du parcours d’achat à l’ère du numérique, notamment avec le recours de plus en plus fréquent des consommateurs à ZMOT (Zero Moment of Truth) est également évoquée. Notre travail va permettre aux chercheurs et aux assureurs de mieux anticiper les attentes des assurés auto dans le but de « s’assurer » de la satisfaction de ces derniers.
Mots clés : comportement du consommateur, assurance auto, ZMOT, parcours client, digital.
Keywords: consumer behavior, car insurance, ZMOT, customer journey, digital.
Cette recherche porte sur le rôle de la congruence dans l’efficacité de la promotion-partage dans le domaine de l’assurance. A travers une étude qualitative exploratoire menée auprès des clients des compagnies d’assurance, nous étudions le rôle de la congruence perçue entre la marque et la cause dans l’efficacité de la promotion partage. Les résultats montrent que la congruence pourrait avoir une influence positive, non seulement sur l’attitude des consommateurs envers la marque et la cause mais, également, sur l’intention de souscrire à une assurance.
Mots clés : promotion-partage, congruence, marque, cause, assurance
Keywords: promotion-sharing, congruency, brand, cause, insurance.
Les recompositions de l’organisation quotidienne induites par le développement du télétravail ont-elles des effets sur les usages sociaux du temps hors travail ? En déplaçant le travail du bureau au domicile, le télétravail induit des modifications dans l’organisation de l’espace domestique et dans l’articulation des différents temps du quotidien. Néanmoins, les différents groupes sociaux sont inégalement dotés pour tirer bénéfice de cette nouvelle organisation du travail. On peut alors se demander dans quelle mesure le télétravail participe à recomposition des modes de vie qui facilite l’accès aux loisirs et au tourisme. Après un bref panorama de l’évolution des catégories de salariés télétravaillant, cet article présentera les modes de télétravail associant des conditions hors du commun pour une poignée de salariés privilégiés avant de questionner les enjeux de la répartition du temps quotidien pour les différents groupes sociaux.
Les analyses du télétravail soulignent à la fois les effets néfastes1 ; tel que l’isolement, le stress, le manque de sécurité, le problème de matériel, la difficulté de se déconnecter ; mais aussi les avantages ; des économies pour l’entreprise, une diminution du temps passé pour le trajet domicile-travail et de la fatigue liée à ce déplacement2, un développement de nouvelles compétences3. Pour certains segments de l’activité, le télétravail permettrait également de fidéliser4 des salariés et d’attirer des talents5. Cependant, toutes les catégories de salariés ne sont pas concernées de la même manière par le télétravail. En 2017, le télétravail concernait 7% des salariés6, dont 63% sont des cadres7. Le télétravail régulier concernait majoritairement les cadres. Entre mars et mai 2020, lors du premier confinement, 34% des personnes en emploi ont télétravaillé8 : 58% étaient des cadres et professions intermédiaires, 20% des employés et 2% des ouvriers9. A la sortie du confinement, les modes ordinaires du travail ont repris. De sorte que fin août 2020, seuls 15% des personnes en situation d’emploi télétravaillaient, elles étaient 14% en octobre (avant l’annonce du second confinement)10. Néanmoins, ces chiffres ne disent rien des conditions réelles de la mise en place du télétravail chez les différentes catégories de salariés en fonction des ressources dont ils disposent (celles fournies par leur employeur, mais aussi les conditions matérielles et organisationnelles de leur existence quotidienne). Même au sein de la catégorie des cadres, la plus concernée par ce type d’organisation du travail, les conditions varient. Par exemple, pour une minorité se développe ce que l’on nomme « télétravel » ou « workation » dans le monde anglosaxon11.
Avant la crise de la Covid-19, un mode de vie particulier attirait le regard de la presse : celui de digital nomade. Les digital nomades travaillent à distance grâce à une connexion internet sans pour autant avoir un lieu de vie fixe. Ils voyagent de destinations en destinations tout en travaillant12. Ces travailleurs modernes, à la différence de la plupart des télétravailleurs ne travaillent pas depuis chez eux. Le teletravel13 serait un mélange de ces deux pratiques : permettant à la fois de voyager tout en télétravaillant. Des professionnels du tourisme voient dans le télétravail une opportunité d’attirer des touristes. Alors que Pierre et Vacances propose de passer un weekend prolongé (de trois jours) dans l’une de ses résidences, l’agence réceptive Best Of Tours envisage de proposer des séjours de 6 à 12 semaines avec des packages clés en main (hébergement, activités). L’Ile Maurice a également créé un visa premium d’un an pour les télétravailleurs. Le teletravel pourrait-il contrebalancer certains des aspects négatifs du télétravail ? En théorie, il donnerait la possibilité aux employeurs de proposer un espace de travail confortable et aux infrastructures performantes. La déconnexion, une fois sa journée terminée, serait plus facile pour le salarié dans un lieu qu’il ne connaît pas et peut donc explorer. Mais alors que certains se demandent si le teletravel est une tendance à suivre14, il faut garder à l’esprit qu’elle ne concernera qu’une minorité qui bénéficie le plus souvent déjà de conditions de télétravail confortables15. Le teletravel a forcément un coût supplémentaire pour l’employeur, mais aussi pour le salarié or, ce sont les plus modestes qui lors du premier confinement ont le moins pu travailler à distance16 . Qu’en est-il de la recomposition du temps quotidien face à l’extension du télétravail ?
En 2010, en moyenne, un ouvrier disposait de 298 minutes de temps libre par jour, un employé de 246 minutes, une profession intermédiaire de 245 minutes et un cadre de 229 minutes17. Il faut être prudent dans la lecture de ces chiffres dans la mesure où ils ne rendent pas visibles les usages sociaux du temps. Par exemple, si le temps libre quotidien des ouvriers est plus important que celui des cadres, l’inverse est vrai lorsque l’on compare les temps de vacances18. De même, les ressources économiques et culturelles inégalement distribuées entre les groupes sociaux ont un effet sur les pratiques durant ce temps libre. Ainsi, les enquêtes sur les pratiques culturelles des Français19 et celles sur les pratiques de vacances montrent, qu’en dépit, d’un temps libre inférieur aux ouvriers, les cadres multiplient et diversifient leurs pratiques de loisirs et touristiques20. Dès lors on peut se demander si l’extension du télétravail à une plus grande diversité de salariés s’accompagnera d’une recomposition des temps sociaux. En effet, si l’on suit les résultats d’une étude de la Harvard Business School et de l’Université de New York, les salariés en télétravail consacreraient 48.5 minutes supplémentaires par jour à leur travail21. Ainsi, le temps de trajet gagné22 aurait plus de chances d’être un temps de travail supplémentaire qu’un temps de loisirs. Il faudrait pouvoir étudier systématiquement les effets durables de cette extension du télétravail sur l’articulation des temps des différents groupes sociaux.
Cet article étudie les perceptions de 2 segments de consommateurs face aux marketplaces et à l’insertion des assureurs dans ce système de distribution. Malgré des différences générationnelles d’utilisation, l’achat en ligne est perçu assez positivement par tous. Si le concept de marketplace reste pas ou peu connu des consommateurs, ses spécificités sont attractives. L’assurance comme prestation complémentaire aux achats est peu prisée. L’assureur-opérateur est une option pertinente, surtout pour les assurances de biens et auprès des 50 ans et moins.
Mots clés : marketplace, e-commerce, assurances, tiers de confiance..,
Keywords: marketplace, e-commerce, insurances, trusted third party